Abou Dharr (رضي الله عنه) rapporte : « Je marchais en compagnie du Prophète ﷺ sur un chemin pierreux de Médine faisant face à [la montagne] Uhud. Il me dit alors : « Ô Abu Dharr ! » – « Je suis à toi, Ô Messager d’Allah, répondis-je. » Il poursuivit alors : « Il me déplairait de posséder l’équivalent de [la montagne] Uhud en or et qu’après trois jours, il m’en reste encore un dinar, exception faite lorsque je garde de l’argent pour rembourser une dette ou pour en faire distribuer aux serviteurs d’Allah, ici et là (en désignant sa droite, sa gauche et derrière lui). » Puis il marcha encore et me dit : « Le jour de la Résurrection, ceux qui auront amassé le plus de biens seront les plus démunis, sauf ceux qui auront distribué leurs biens par-ci et par-là, mais ils seront si peu. » [Bukhari et Muslim, riyad as-salihin n°465]

عن أبي ذر رضي الله عنه ، قال: كنتُ أَمشي معَ النبيِّ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم في حَرَّةِ المدينةِ، فاستَقبَلَنا أُحُدٌ، فقال : ( يا أبا ذَرٍّ ) . قلتُ : لبَّيكَ يا رسولَ اللهِ، قال : ( ما يَسُرُّني أنَّ عِندي مثلَ أُحُدٍ هذا ذهَبًا، تَمضي عليَّ ثالثةٌ وعِندي منه دينارٌ، إلا شيئًا أَرصُدُه لدَينٍ، إلا أن أقولَ به في عبادِ اللهِ هكذا وهكذا وهكذا ) . عن يمينِه، وعن شمالِه، ومن خلفِه، ثم مَشى ثم قال : ( إنَّ الأكثَرينَ همُ الأقَلُّونَ يومَ القيامةِ، إلا مَن قال هكذا وهكذا وهكذا – عن يمينِه وعن شمالِه ومن خلفِه – وقليلٌ ما هم ) . صحيح البخاري ٦٤٤٤