Réciter Âyatu-l-Kursî.
« Allah ! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui n’a besoin de rien et dont toute chose dépend « al-Qayyûm ». Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. À Lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la Terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n’embrassent que ce qu’Il veut. Son Kursî (Piédestal) déborde les cieux et la Terre et leur garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, l’Immense. »
Sourate Al-Baqarah, verset 255
قِرَاءَةُ آيَةِ الكُرْسِيِّ
{اللهُ لاَ إِلَهَ إِلاَّ هُوَ الحَيُّ القَيُّومُ لاَ تَأْخُذُهُ سِنَةٌ وَ لاَ نَوْمٌ لَهُ مَا فِي السَّمَاوَاتِ وَ مَا فِي الأَرْضِ مَنْ ذَا الَّذِي يَشْفَعُ عِنْدَهُ إِلاَّ بِإِذْنِهِ يَعْلَمُ مَا بَيْنَ أَيْدِيهِمْ وَ مَا خَلْفَهُمْ وَ لاَ يُحِيطُونَ بِشَيْءٍ مِنْ عِلْمِهِ إِلاَّ بِمَا شَاءَ وَسِعَ كُرْسِيُّهُ السَّمَاوَاتِ وَ الأَرْضَ وَ لاَ يَئُودُهُ حِفْظُهُمَا وَ هُوَ العَلَيُّ العَظِيمُ}.
سُورَةُ البَقَرَةِ آيَةٌ ٢٥٥
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Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) me confia la garde de la Zakât de Ramadan. [Durant la nuit], quelqu’un vint et commença à prendre de la nourriture [de cette Zakât]. Je le saisis et lui dis :
« Je vais t’emmener devant le Messager d’Allah ! ».
Il me répondit :
«Je suis pauvre ! J’ai une famille [à charge] et je suis vraiment dans le besoin ! »
Je le laissai alors partir.
Le lendemain matin, le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) me demanda :
« Ô Abû Hurayrah ! Qu’a fait ton prisonnier la nuit dernière ? »
Je lui répondis :
« Il s’est plaint d’une grande pauvreté et d’une famille à nourrir. J’ai eu alors pitié de lui et je l’ai laissé partir ».
Il me dit alors :
« Très certainement, il t’a menti. Et il reviendra !» Je fus alors certain qu’il reviendrait, car le Prophète (صلى الله عليه وسلم) l’avait dit. Je décidai donc de le guetter…
Et en effet il revint. Et comme il s’apprêtait à prendre une poignée de nourriture [de la Zakât], je le saisis et lui dis :
« Je vais te conduire devant le Messager d’Allah »
Il me répondit :
«Je suis pauvre ! J’ai une famille [à charge] et je suis vraiment dans le besoin ! »
Je le laissai alors partir à nouveau.
Le lendemain matin, le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) me demanda :
« Ô Abû Hurayrah ! Qu’a fait ton prisonnier la nuit dernière ? »
Je lui répondis :
« Il s’est plaint d’une grande pauvreté et d’une famille à nourrir. J’ai eu alors pitié de lui et je l’ai laissé partir ».
Il me dit alors :
« Très certainement, il t’a menti. Et il reviendra !» Je fus alors certain qu’il reviendrait, car le Prophète (صلى الله عليه وسلم) l’avait dit. Je décidai donc de le guetter cette troisième nuit…
En effet, il revint à nouveau. Et comme il s’apprêtait à prendre une poignée de nourriture [de la Zakât], je le saisis et lui dis :
« Je vais te traduire devant le Messager d’Allah car cette fois-ci, c’est la dernière des trois fois. Tu prétends [à chaque fois] ne plus recommencer, pourtant tu recommences ! »
Il me dit alors :
« Laisse-moi t’enseigner quelques paroles qui te seront utiles par la grâce d’Allah ».
« Quelles sont-elles ? » lui demandai-je.
Il me répondit :
« Lorsque tu regagnes ta couche, récite (Âyatu-l-Kursî) du début à la fin. Allah te désignera alors un protecteur et aucun démon ne t’approchera jusqu’au matin. » Je le laissai alors partir…
Le lendemain matin, le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) me demanda :
« Ô Abû Hurayrah ! Qu’a fait ton prisonnier la nuit dernière ? »
Je lui répondis :
« Ô Messager d’Allah ! Il a prétendu m’enseigner quelques paroles qu’Allah rendrait utiles pour moi ; alors je l’ai laissé partir. »
« Quelles sont ces paroles ? » Me demanda-t-il.
Je répondis :
« Il m’a dit : Lorsque tu regagnes ta couche, récite (Âyatu-l-Kursî) du début à la fin. Allah te désignera alors un protecteur et aucun démon ne t’approchera jusqu’au matin. » (Les Compagnons étaient ceux qui aspiraient le plus au bien.)
Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) me dit :
« Certes, il t’a dit la vérité bien qu’il soit un grand menteur ! Ô Abou Hourayrah ! Sais-tu à qui tu as parlé durant trois nuits ? »
« Non ! » Répondis-je.
« Il s’agissait d’un diable ! » Reprit-il.
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بِاسْمِكَ اللَّهُمَّ أَمُوتُ وَ أَحْيَا.
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« C’est en Ton nom, Seigneur que je me couche, et en Ton nom que je me lève. Si Tu retiens mon âme, alors fais-lui miséricorde ; et si Tu la renvoies [dans mon corps], protège-la donc de la manière dont Tu protèges Tes pieux serviteurs. »
بِاسْمِكَ رَبِّي وَضَعْتُ جَنْبِي، وَ بِكَ أَرْفَعُهُ، فَإِنْ أَمْسَكْتَ نَفْسِي فَارْحَمْهَا، وَ إِنْ أَرْسَلْتَهَا فَاحْفَظْهَا بِمَا تَحْفَظُ بِهِ عِبَادَكَ الصَّالِحِينَ.
Bi-smika Rabbî wada’tu janbî wa bika arfa’uh. Fa-in amsakta nafsî, fa-rhamhâ. Wa In arsaltahâ fa-hfadh-hâ bi-mâ tahfadhu bi-hi ‘ibâdaka-s-sâlihîn.
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Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Lorsque l’un de vous rejoint sa couche, qu’il l’époussette avec le pan intérieur de son habit, en effet il ne sait pas ce qui a pu prendre sa place entre temps. Puis qu’il dise : C’est en Ton nom, Seigneur que je me couche …… »
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اللَّهُمَّ عَالِمَ الغَيْبِ وَ الشَّهَادَةِ فَاطِرَ السَّمَاوَاتِ وَ الأَرْضِ رَبَّ كُلِّ شَيْءٍ وَ مَلِيكَهُ، أَشْهَدُ أَنْ لاَ إِلَهَ إِلاَّ أَنْتَ، أَعُوذُ بِكَ مِنْ شَرِّ نَفْسِي، وَ مِنْ شَرِّ الشَّيْطَانِ وَ شِرْكِهِ، وَ أَنْ أَقْتَرِفَ عَلَى نَفْسِي سُوءًا أَوْ أَجُرَّهُ إِلَى مُسْلِمٍ.
Allâhumma ‘Âlima-l-ghaybi wa-sh-shahâdah, Fâtira-s-samâwâti wa-l-ard, Rabba kulli shayin wa Malîkah. Ash-hadu an lâ ilâha illâ ant. A’ûdhu bika min sharri nafsî, wa min sharri-sh-shaytâni wa shirkih, wa an aqtarifa ‘alâ nafsî sûan aw ajurrahu ilâ muslim.
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Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Dis ceci arrivé au matin, arrivé au soir et lorsque tu rejoins ta couche. »
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« Ô Allah ! Épargne-moi Ton châtiment le jour où Tu ressusciteras Tes serviteurs ! »
اللَّهُمَّ قِنِي عَذَابَكَ يَوْمَ تَبْعَثُ عِبَادَكَ.
Allâhumma qinî ‘adhâbaka yawma tab’athu ‘ibâdak.
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Lorsque le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) regagnait sa couche la nuit tombée, il plaçait sa main droite sous sa joue droite et disait : « Ô Allah ! Épargne-moi ……. »
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« Louange à Allah qui nous a nourris, abreuvés, a suffit [à tous nos besoins] et nous a abrités ; alors que nombreux sont ceux qui n’ont personne pour les suffire et les abriter. »
الحَمْدُ للهِ الَّذِي أَطْعَمَنَا وَ سَقَانَا، وَ كَفَانَا، وَ آوَانَا، فَكَمْ مِمَّنْ لاَ كَافِيَ لَهُ وَ لاَ مُؤْوِيَ.
Al- hamdu li-llâhi-llâdhi at’amanâ, wa saqânâ, wa kafânâ, wa âwânâ, fa-kam mimman lâ kâfiya lahu wa lâ muwiy.
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« Ô Allah ! C’est Toi qui a créé mon âme et c’est Toi qui la reprend, c’est à Toi que reviennent sa mort et sa vie. Si Tu la laisses vivre, protège-la et si Tu la fais mourir pardonne-lui. Ô Allah ! Je Te demande de m’accorder la [bonne] santé. »
اللَّهُمَّ أَنْتَ خَلَقْتَ نَفْسِي وَ أَنْتَ تَوَفَّاهَا لَكَ مَمَاتُهَا وَ مَحْيَاهَا، إِنْ أَحْيَيْتَهَا فاحْفَظْهَا ، وَ إِنْ أَمَتَّهَا فَاغْفِرْ لَهَا. اللَّهُمَّ إِنَّي أَسْأَلُكَ العَافِيَةَ.
Allâhumma anta khalaqta nafsî wa anta tawaffâhâ. Laka mamâtuhâ wa mahyâhâ. In ahyaytahâ fa-hfadh-hâ, wa in amattahâ fa-ghfir lahâ. Allâhumma innî asaluka-l-‘âfiyah.
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« Ô Allah ! Seigneur des cieux et Seigneur des terres, notre Seigneur et le Seigneur de toute chose. Toi qui fends la graine et le noyau, qui a fait descendre la Torah, l’Évangile et le Coran, je cherche refuge auprès de Toi contre le mal de toute personne mauvaise soumise à Ton pouvoir. Tu es le Premier rien ne Te précède, Tu es le Dernier rien ne Te succède, [Tu es] l’Apparent et rien n’est au-dessus de Toi, [Tu es] l’Invisible, il n’y a pas plus caché que Toi. Acquitte mes dettes et suffis-moi face à la pauvreté. »
اللَّهُمَّ رَبَّ السَّمَاوَاتِ وَ رَبَّ الأَرَضِينَ، وَ رَبَّنَا وَ رَبَّ كُلِّ شَيْءٍ، فَالِقَ الحَبِّ وَ النَّوَى، وَ مُنْزِلَ التَّوْرَاةِ وَ الإِنْجِيلِ وَ القُرْآنِ، أَعُوذُ بِكَ مِنْ شَرِّ كُلِّ ذِي شَرٍّ أَنْتَ آخِذٌ بِنَاصِيَتِهِ. أَنْتَ الأَوَّلُ فَلَيْسَ قَبْلَكَ شَيْءٌ، وَ أَنْتَ الآخِرُ فَلَيْسَ بَعْدَكَ شَيْءٌ، وَ الظَّاهِرُ فَلَيْسَ فَوْقَكَ شَيْءٌ، وَ البَاطِنُ فَلَيْسَ دُونَكَ شَيْءٌ، اقْضِ عَنِّي الدَّيْنَ وَ أَغْنِنِي مِنَ الفَقْرِ.
Allâhumma Rabba-s-samâwâti wa Rabba-l-aradîn, Rabbanâ wa Rabba kulli shay, Fâliqa-l-habbi wa-n-nawâ, wa Munzila-t-tawrâti wa-l-injîli wa-l-qurân. A’ûdhu bika min sharri kulli dhî sharrin anta âkhidhun bi-nâsiyatih. Anta-l-awwalu fa-laysa qablaka shay. Wa anta-l-âkhiru fa-laysa ba’daka shay. Wa-dh-dhâhiru fa-laysa fawqaka shay. Wa-l-bâtinu fa-laysa dûnaka shay. Iqdi ‘anni-d-dayna wa aghninî min al-faqr.
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Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) nous enjoignait de dire lorsque nous regagnions notre couche : « Ô Allah ! Seigneur des cieux ….. »
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« Ô Allah ! Je me suis soumis à Toi, je T’ai confié toutes mes affaires. Je m’en suis remis à Toi en toute chose. Je m’oriente vers Toi par amour et par crainte. Il n’existe aucun refuge contre Toi sauf auprès de Toi. J’ai cru au Livre que Tu as descendu et au Prophète que Tu as envoyé. »
اللَّهُمَّ أَسْلَمْتُ نَفْسِي إِلَيْكَ، وَ وَجَّهْتُ وَجْهِي إِلَيْكَ، وَ فَوَّضْتُ أَمْرِي إِلَيْكَ، وَ أَلْجَأْتُ ظَهْرِي إِلَيْكَ، رَغْبَةً وَ رَهْبَةً إِلَيْكَ، لاَ مَلْجَأَ وَ لاَ مَنْجَا مِنْكَ إِلاَّ إِلَيْكَ، آمَنْتُ بِكِتَابِكَ الَّذِي أَنْزَلْتَ وَ بِنَبِيِّكَ الَّذِي أَرْسَلْتَ.
Allâhumma aslamtu nafsî ilayk, wa wajjahtu wajhî ilayk, wa fawwadtu amrî ilayk, wa aljatu dhahrî ilayk. Raghbatan wa rahbatan ilayk Lâ maljaa wa lâ manjâ minka illâ ilayk. Âmantu bi-kitâbika-lladhî anzalt, wa bi-nabiyyika-lladhî arsalt.
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Lorsque le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) regagnait sa couche, il s’allongeait sur son côté droit puis disait : « Ô Allah ! Je me suis soumis à Toi… »
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« Il n’y a aucune divinité [digne d’être adorée] en dehors d’Allah, Seul sans associé. À Lui la royauté et la louange, et Il est capable de toute chose. Il n’y a de force ni de puissance qu’en Allah, gloire et pureté à Allah, louange à Allah, il n’y a aucune divinité [digne d’être adorée] en dehors d’Allah et Allah est le plus Grand. »
لاَ إِلَهَ إِلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لاَشَرِيكَ لَهُ، لَهُ المُلْكُ وَ لَهُ الحَمْدُ، وَ هُوَ عَلَى كُلِّ شَيْءٍ قَدِيرٌ، وَ لاَ حَوْلَ وَ لاَ قُوَّةَ إِلاَّ بِاللهِ. سُبْحَانَ اللهِ، وَ الحَمْدُ للهِ، وَ لاَ إِلَهَ إِلاَّ اللهُ، وَ اللهُ أَكْبَرُ.
Lâ ilâha illa-llâhu wahdahu lâ sharîka lah, lahu-l-mulku wa lahu-l-hamdu wa huwa ‘alâ kulli shain Qadîr, wa lâ hawla wa la quwwata illâ bi-llâh, subhâna-llâhi wa-l-hamdu li-llâh, wa lâ ilâha illa-llâh, wa-llâhu akbar.
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« Louange à Allah, qui a suffit [à tous mes besoins] et m’a abrité. Louange à Allah, qui m’a nourri et abreuvé. Louange à Allah, qui m’a octroyé de Ses bienfaits et m’a honoré. Ô Allah ! Je Te demande, par Ta puissance, de me sauver du feu [de l’Enfer]. »
الحَمْدُ للهِ الَّذِي كَفَانِي وَ آوَانِي، الحَمْدُ للهِ الَّذِي أَطْعَمَنِي وَ سَقَانِي، الحَمْدُ للهِ الَّذِي مَنَّ عَلَيَّ وَ أَفْضَلَ، اللَّهُمَّ إِنِّي أَسْأَلُكَ بِعِزَّتِكَ أَنْ تُنَجِّيَنِي مِنَ النَّارِ.
Al-hamdu li-llâhi-llâdhi kafânî wa âwânî, al-hamdu li-llâhi-llâdhi at’amanî wa saqânî, al-hamdu li-llâhi-llâdhi manna ‘alayya wa afdal. Allâhumma innî asaluka bi-‘izzatika an tunajjiyanî min an-nâr.
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En allant se coucher, celui qui prononcera cette invocation aura loué Allah avec l’ensemble des louanges de toute la création.
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« Au nom d’Allah je me couche. Ô Allah ! Pardonne-moi mes péchés, humilie le démon [qui me tient compagnie], libère-moi de mes hypothèques, alourdit ma balance et place-moi au royaume des cieux [avec les Anges]. »
بِسْمِ اللهِ وَضَعْتُ جَنْبِي، اللَّهُمَّ اغْفِرْ لِي ذَنْبِي، وَ اخْسَأْ شَيْطَانِي، وَ فُكَّ رِهَانِي، وَ ثَقِّلْ مِيزَانِي، وَ اجْعَلْنِي فِي النَّدِيِّ الأَعْلَى.
Bi-smi-llâhi wada’tu janbî. Allâhumma ghfir lî dhanbî, wa khsa shaytânî, wa fukka rihânî, wa thaqqil mîzânî, wa j’alnî fi-n-nadiyyi-l-a’lâ.
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Tous les soirs en allant se coucher, le Prophète (صلى الله عليه وسلم) joignait ses deux mains, y crachotait et y récitait les trois dernières sourates du Coran :
Al-‘Ikhlâs, Al-Falaq et An-Nâs. Il passait ses mains sur toutes les parties du corps qu’il pouvait atteindre, en débutant par la tête, puis le visage et enfin le devant du corps [il répétait cela 3 fois].
إِذَا أَوَى إِلَى فِرَاشِهِ جَمَعَ كَفَّيْهِ ثُمَّ نَفَثَ فِيهِمَا فَقَرَأَ فِيهِمَا :
قُلْ هُوَ اللهُ أَحَدٌ، وَ قُلْ أَعُوذُ بِرَبِّ الفَلَقِ، وَ قُلْ أَعُوذُ بِرَبِّ النَّاسِ، ثُمَّ مَسَحَ بِهِمَا مَا اسْتَطَاعَ مِنْ جَسَدِهِ، يَبْدَأُ بِهِمَا عَلَى رَأْسِهِ وَ وَجْهِهِ، وَ مَا أَقْبَلَ مِنْ جَسَدِهِ، يَفْعَلُ ذَلِكَ ثَلاَثَ مَرَّاتٍ.
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Dis : « Il est Allah, Unique ۞ Allah Le Seul à être imploré pour ce que nous désirons ۞ Il n’a jamais engendré et n’a pas été engendré non plus ۞ Et nul n’est égal à Lui. »
Sourate Al-‘Ikhlâs
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَٰنِ الرَّحِيمِ
{قُلْ هُوَ اللهُ أَحَدٌ ۞ اللهُ الصَّمَدُ ۞ لَمْ يَلِدْ وَلَمْ يُولَدْ ۞ وَلَمْ يَكُنْ لَهُ كُفُوًا أَحَدٌ}
سُورَةُ الإِخْلاَصِ
Ecouter
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Dis : « Je cherche protection auprès du Seigneur de l’aube naissante ۞ contre le mal des êtres qu’Il a créés ۞ contre le mal de l’obscurité quand elle s’approfondit ۞ contre le mal de celles qui soufflent (les sorcières) sur les nœuds ۞ et contre le mal de l’envieux quand il envie. »
Sourate Al-Falaq
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَٰنِ الرَّحِيمِ
{قُلْ أَعُوذُ بِرَبِّ الْفَلَقِ ۞ مِنْ شَرِّ مَا خَلَقَ ۞ وَمِنْ شَرِّ غَاسِقٍ إِذَا وَقَبَ ۞ وَمِنْ شَرِّ النَّفَّاثَاتِ فِي الْعُقَدِ ۞ وَمِنْ شَرِّ حَاسِدٍ إِذَا حَسَدَ}
سُورَةُ الفَلَقِ
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Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Dis : « Je cherche protection auprès du Seigneur des hommes ۞ Le Souverain des hommes ۞ Dieu des hommes ۞ contre le mal du mauvais conseiller, furtif ۞ qui souffle le mal dans les poitrines des hommes ۞ qu’il (le conseiller) soit un djinn, ou un être humain. »
Sourate An-Nâs
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَٰنِ الرَّحِيمِ
{قُلْ أَعُوذُ بِرَبِّ النَّاسِ ۞ مَلِكِ النَّاسِ ۞ إِلَهِ النَّاسِ ۞ مِنْ شَرِّ الْوَسْوَاسِ الْخَنَّاسِ ۞ الَّذِي يُوَسْوِسُ فِي صُدُورِ النَّاسِ ۞ مِنَ الْجِنَّةِ وَالنَّاسِ}
سُورَةُ النَّاسِ
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Réciter la sourate Al-Kâfirûn, car elle est un désaveu du polythéisme.
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Dis : « Ô vous les infidèles ! Je n’adore pas ce que vous adorez ۞ Et vous n’êtes pas adorateurs de ce que j’adore ۞ Je ne suis pas adorateur de ce que vous adorez ۞ Et vous n’êtes pas adorateurs de ce que j’adore ۞ À vous votre religion, et à moi ma religion. »
اِقْرَأْ : » قُلْ يَا أَيّهَا الْكَافِرُونَ » ثُمَّ نَمْ عَلَى خَاتِمَتِهَا فَإِنَّهَا بَرَاءَةٌ مِنْ الشِّرْكِ
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَٰنِ الرَّحِيمِ
{قُلْ يَا أَيُّهَا الْكَافِرُونَ ۞ لاَ أَعْبُدُ مَا تَعْبُدُونَ ۞ وَ لاَ أَنتُمْ عَابِدُونَ مَا أَعْبُدُ ۞ وَ لاَ أَنَا عَابِدٌ مَا عَبَدتُّمْ ۞ وَ لاَ أَنتُمْ عَابِدُونَ مَا أَعْبُدُ ۞ لَكُمْ دِينُكُمْ وَ لِيَ دِينِ}
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اِقْرَأْ سُورَةَ السَّجْدَةِ وَ سُورَةَ المُلْكِ
As-Sahîhah n° 585. Sahîh At-Targhîb n°1589.
Sahîh At-Targhîb n°1475. Sahîh Al-Jâmi’ n°2092.
Voir mérite
« Quiconque récite la sourate Al-Mulk chaque nuit, Allah le préservera du supplice de la tombe. Du temps du Messager d’Allah nous l’appelions « la protectrice ». C’est une sourate du Livre d’Allah, celui qui la récite chaque nuit aura beaucoup fait et bien œuvré. »
« On se présentera à un homme dans sa tombe et on l’abordera du côté de ses pieds et ceux-ci diront : vous ne pouvez pas passer par nous car il récitait la sourate de la Royauté en se tenant debout sur nous. On tentera de l’aborder du côté de sa poitrine ou de son ventre et la poitrine ou le ventre dira : vous ne pouvez pas passer par moi car l’homme récitait la sourate de la Royauté avec moi. Puis on tentera de l’aborder du côté de sa tête et celle-ci dira : vous ne pouvez pas passer par moi car l’homme récitait la sourate de la Royauté avec moi.» Il dit : elle est la protectrice qui protège contre le châtiment de la tombe. On l’appelle dans la Thora la sourate de la Royauté. Celui qui la récite chaque nuit aura beaucoup fait et bien œuvré.
« Une certaine sourate du Livre d’Allah qui ne contient que trente versets, a intercédé en faveur d’un homme et l’a fait sortir de l’Enfer pour le faire entrer au Paradis. » C’est la sourate Al-Mulk.
اِقْرَأْ سُورَةَ الزُّمَرِ وَ سُورَةَ الإِسْرَاءِ
اِقْرَأْ المُسَبِّحَاتِ (سُورَةَ الحَدِيدِ وَ سُورَةَ الحَشْرِ وَ سُورَةَ الصَّفِّ وَ سُورَةَ الجُمُعَةِ وَ سُورَةَ التَّغَابُنِ وَ سُورَةَ الأَعْلَى) لأَنَّهْ : » فِيهَا آيَةٌ خَيْرٌ مِنْ أَلْفِ آيَةٍ «
سُبْحَانَ اللهِ (ثَلاَثاً وَ ثَلاَثِينَ)، الحَمْدُ للهِ (ثَلاَثاً وَ ثَلاَثِينَ)، اللهُ أَكْبَرُ(أَرْبَعاً وَ ثَلاَثِينَ.)
Subhâna-llâh [33], al-hamdu li-llâh [33], Allâhu akbar [34].
Voir mérite
D’après ‘Alî Ibn Abû Tâlib (رضي الله عنه), Fâtimah [son épouse] (رضي الله عنها) se rendit auprès du Prophète (صلى الله عليه وسلم) afin de lui demander un servant. Il lui répondit alors (صلى الله عليه وسلم) :
« Vous indiquerais-je ce qui est meilleur que ce que vous m’avez demandé ? Que tu glorifies Allah 33 fois avant de dormir. Ensuite que tu loues Allah 33 fois. Puis que tu proclames sa grandeur 34 fois. »
‘Ali reprit : « Je n’ai jamais délaissé cette œuvre ». On lui demanda : « Pas même la nuit de la bataille de Siffîn ? » Ce à quoi il répondit : « Pas même la nuit de la bataille de Siffîn. » répondit-il.
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« Le Messager a cru en ce qu’on a fait descendre vers lui venant de son Seigneur, et aussi les croyants : tous ont cru en Allah, en Ses Anges, à Ses Livres et en Ses Messagers ; [en disant] : « Nous ne faisons aucune distinction entre Ses Messagers ». Et ils ont dit : « Nous avons entendu et obéi. Seigneur, nous implorons Ton pardon. C’est à Toi que sera le retour ». Allah n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. Elle sera récompensée du bien qu’elle aura fait, punie du mal qu’elle aura fait. Seigneur, ne nous châtie pas s’il nous arrive d’oublier ou de commettre une erreur. Seigneur ! Ne nous charge pas d’un fardeau lourd comme Tu as chargé ceux qui vécurent avant nous. Seigneur ! Ne nous impose pas ce que nous ne pouvons supporter, efface nos fautes, pardonne-nous et fais-nous miséricorde. Tu es Notre Maître, accorde-nous donc la victoire sur les peuples infidèles. »
Sourate al-Baqarah, versets 285/286.
{آمَنَ الرَّسُولُ بِمَا أُنزِلَ إِلَيْهِ مِن رَّبِّهِ وَ الْمُؤْمِنُونَ كُلٌّ آمَنَ بِاللهِ وَ مَلاَئِكَتِهِ وَ كُتُبِهِ وَ رُسُلِهِ لاَ نُفَرِّقُ بَيْنَ أَحَدٍ مِّن رُّسُلِهِ وَ قَالُواْ سَمِعْنَا وَ أَطَعْنَا غُفْرَانَكَ رَبَّنَا وَ إِلَيْكَ الْمَصِيرُ* لاَ يُكَلِّفُ اللهُ نَفْسًا إِلاَّ وُسْعَهَا لَهَا مَا كَسَبَتْ وَ عَلَيْهَا مَا اكْتَسَبَتْ رَبَّنَا لاَ تُؤَاخِذْنَا إِن نَّسِينَا أَوْ أَخْطَأْنَا رَبَّنَا وَ لاَ تَحْمِلْ عَلَيْنَا إِصْرًا كَمَا حَمَلْتَهُ عَلَى الَّذِينَ مِن قَبْلِنَا رَبَّنَا وَ لاَ تُحَمِّلْنَا مَا لاَ طَاقَةَ لَنَا بِهِ وَ اعْفُ عَنَّا وَ اغْفِرْ لَنَا وَ ارْحَمْنَآ أَنتَ مَوْلاَنَا فَانصُرْنَا عَلَى القَوْمِ الكَافِرِينَ}
Sahîh Al-Bukhârî n° 5009 et Sahîh Muslim n°808.
Voir mérite
Celui qui lit les deux derniers versets de la sourate Al-Baqarah la nuit, ils lui suffisent. »
L’imam Ibn Qayyim Al-Jawziyyah a dit dans Al-Wâbil As-Sayyib p 156: « Ce qui est juste est que cela signifie que ces deux versets lui suffisent contre tout mal qui pourrait toucher la personne »