Ibn Mas’ud (رضي الله عنه) rapporte : « Nous étions en compagnie du Prophète ﷺ au cours d’un voyage quand il s’éloigna pour faire ses besoins. Nous vîmes à ce moment un passereau (espèce d’oiseau) avec deux oisillons. Nous prîmes alors les deux petits et la mère vint à nous en battant des ailes pour les protéger. Le Prophète ﷺ arriva à ce moment et demanda : « Qui a donc causé de la peine à cet oiseau en le privant de ses petits ? Rendez-lui ses petits ! » Il vit également une fourmilière que nous avions brûlée, il dit alors : « Qui l’a donc brûlée ? » – « Nous, répondîmes-nous. » – « Nul ne doit châtier par le feu si ce n’est le Seigneur du feu, déclara-t-il. » (Abu Dawud, riyad as-salihin n°1610]
عن ابن مسعود رضي الله عنه قال: « قالَ: كنَّا معَ رسولِ اللَّهِ صلَّى اللَّهُ علَيهِ وسلَّمَ في سَفَرٍ، فانطلقَ لحاجتِهِ فرأَينا حُمَرةً معَها فرخانِ فأخذنا فَرخَيها، فجاءتِ الحُمَرةُ فجعلت تفرِشُ، فجاءَ النَّبيُّ صلَّى اللَّهُ علَيهِ وسلَّمَ فقالَ: من فجعَ هذِهِ بولدِها؟ ردُّوا ولدَها إليها. ورأى قريةَ نملٍ قد حرَّقناها فقالَ: مَن حرَّقَ هذِهِ؟ قُلنا: نحنُ. قالَ: إنَّهُ لا ينبَغي أن يعذِّبَ بالنَّارِ إلَّا ربُّ النَّارِ ». رواه أبو داود، كتاب رياض الصالحين ١٦١٠)
قوله: قرية نمل معناه: موضع النمل مع النمل