Selon Abou Dharr (رضي الله عنه) des gens dirent « Ô Messager d’Allah! Les gens riches ont pris toutes les récompenses. Ils font la prière comme nous, observent le jeûne comme nous et ils ont en plus la possibilité de faire aumône du surplus de leurs richesses ». Il leur dit : « Est-ce qu’Allah n’a pas mis à votre portée des choses dont vous pouvez faire aumône ? Chaque fois que vous dites : « Gloire et pureté à Allah » c’est une aumône. Chaque fois que vous dites : « La louange est à Allah » c’est une aumône. Chaque fois que vous dites : « Il n’est de dieu que Allah » c’est une aumône. La prescription du bien est une aumône et la proscription du mal est une aumône. Même dans vos rapports avec vos femmes il y a une aumône ». Ils dirent : « Ô Messager d’Allah ! L’un de nous satisfait son désir et en reçoit de plus un salaire ? » Il dit : « Dites-moi donc ! si on l’accomplissait de manière illicite, ne commettrait-on pas un péché ? » C’est pourquoi lorsqu’on le fait de façon licite, on mérite une récompense. » [Muslim, riyad as-salihin n°120]
عن أبي ذر جندب بن جنادة (رضي الله عنه): أنَّ ناسًا من أصحابِ النبيِّ ﷺ قالوا للنبيِّ ﷺ : « يا رسولَ اللهِ ! ذهب أهلُ الدُّثورِ بالأجورِ ، يُصَلُّون كما نصلي ، ويصومون كما نصومُ ، ويتصدقون بفضولِ أموالِهِم ، قال : أَوَلَيْس قد جعل اللهُ لكم ما تَصَدَّقُون ؟ إن بكلِّ تسبيحةٍ صدقةً ، [ وبكلِّ تكبيرةٍ صدقةً ، وبكلِّ تهليلةٍ صدقةً ، وبكلِّ تحميدةٍ صدقةً ] ، وأمرٌ بالمعروفِ صدقةٌ ، ونهيٌ عن منكرٍ صدقةٌ ، وفي بُضْعِ أحدِكم صدقةٌ ! قالوا : يا رسولَ اللهِ ! أيأتي أحدُنا شهوتَه ويكونُ له فيها أجرٌ ؟ ! قال : أرأيتم لو وضعها في حرامٍ أكان عليه فيها وزرٌ ؟ [ قالوا : بلى ، قال : ] فكذلك إذا وضعها في الحلالِ كان له [ فيها ] أجر. (رواه مسلم، كتاب رياض الصالحين ١٢٠)