Abou Hourayra (رضي الله عنه) rapporte : Le Prophète ﷺ se rendit au cimetière [avec des Compagnons] et dit : « Que le salut soit sur vous, Ô croyants gisant dans cette demeure ! Nous vous rejoindrons si Allah le veut. J’aurais souhaité voir mes frères. » Les Compagnons dirent : « Mais ne sommes nous pas tes frères, ô Messager d’Allah ? » « Vous êtes mes Compagnons. Mes frères sont ceux qui ne sont pas encore venus. » « Comment reconnaîtras-tu ceux qui ne sont pas encore venus, ô Messager d’Allah ? » – « Que dites-vous d’un homme qui possède des chevaux marqués de blanc sur le front, l’encolure et les pieds, se trouvant au milieu d’un troupeau de chevaux d’une noirceur intense, n’est-il pas capable de reconnaitre les siens ? » – « Bien sûr que oui, ô Messager d’Allah. » « De la même manière, mes frères viendront le jour de la Résurrection, le visage, les pieds et les mains éclatants de lumière du fait de l’accomplissement de leurs ablutions ; et je les devancerai au bassin, conclut le Prophète ﷺ. » [Muslim, riyad as-salihin n°1029, authentifié par sheikh al Albani]
عن أبي هريرة رضي الله عنه أن رسول الله ﷺ أتى المقبرة فقال: »السلامُ عليكم دارَ قومٍ مُؤمنينَ ، وإنّا إنْ شاءَ اللهُ بِكمْ لاحِقونَ ، ودِدْتُ أنّا قدْ رأيْنا إخوانَنا ، قالُوا : أوَلَسْنا إخوانُكَ ؟ قال : بلْ أنتُمْ أصحابِي ، وإخوانُنا الّذين لمْ يأتُوا بعدُ ، قالُوا : كيفَ تِعرِفُ مَنْ لمْ يأتِ بعدُ من أُمَّتِكَ ؟ قال : أرأيْتَ لوْ أنَّ رجلًا لهُ خيلٌ غُرٌّ مُحجَّلةٌ ؛ بين ظهْرَيْ خيلٍ دُهْمٍ بُهْمٍ ، ألا يَعرِفُ خيْلَهُ ، قالُوا : بلَى ، قال : فإنَّهمْ يأتُونَ يومَ القيامةِ غُرًّا مُحجَّلِينَ من الوُضوءِ ، وأنا فرَطُهمْ على الحوْضِ ». (رواه مسلم، كتاب رياض الصالحين ١٠٢٩، صححه الشيخ الألباني)